Gérard Jugnot, un héros très discret

Synopsis

On connaît la suite : Le Splendid, les Bronzés (1,2 et 3), le théâtre et le cinéma. De grands succès populaires pour cet acteur à la gueule de français moyen. Des comédies marquantes pour le metteur en scène, qui nous livre « Pinot simple flic » en 1984, puis « Une époque formidable », « Meilleur espoir féminin », « Monsieur Batignole », « Boudu » et aujourd’hui « Rose et Noir ». Des comédies, mais en toile de fond des sujets sérieux, voire graves. Gérard Jugnot ne connaît pas la crise d’identité, son physique passe-partout sert ses rôles consensuels, mais sa silhouette débonnaire cache un homme déterminé, toujours inquiet de préserver sa carrière, sa notoriété, et sa tranquillité… Cette double entrée sur la personnalité de Gérard Jugnot nous donne à voir toute sa profondeur et son authenticité. C’est autour de cette problématique que se construit le portrait signé Charles Bernard qui a suivi l’acteur-réalisateur pendant six mois.